La notion de précarité énergétique se définit comme étant la difficulté, pour un foyer, à payer ses factures d’énergie ou à chauffer son logement à un niveau de température adéquat. Ainsi, on considère qu’un ménage se trouve en situation précaire lorsque ses dépenses énergétiques représentent plus de 10% de son revenu global. Mais comment se matérialise la précarité énergétique en France ?
Environ 3,5 millions de ménages étaient considérés en 2019 comme étant en situation de précarité énergétique. Cela représente plus de 11,9% des foyers français contre plus de 14,3% en 2013. Cette réduction, bien que positive et prometteuse, ne suffit cependant pas encore à atteindre l’objectif fixé à l’horizon 2028 : enregistrer un taux de précarité énergétique inférieur à 9,5%.
La précarité énergétique, source d'impayés fréquents
Plus de 572 000 foyers en difficulté ont subi une intervention de leur fournisseur d’énergie du fait d’impayés trop récurrents. Cette intervention suit une procédure très encadrée et définie en amont. Elle débute par une réduction de la puissance du compteur électrique pouvant mener à la résiliation du contrat pour les cas les plus critiques. Toutefois, de nombreuses politiques publiques visent à réduire la précarité énergétique et aider les foyers en difficulté.
Une sensation d'inconfort récurrente
Par ailleurs, 15% des ménages affirment avoir régulièrement froid dans leur logement l’hiver et opter pour une couche supplémentaire de vêtement ou un plaid pour se réchauffer.
D’après l’Observatoire national de la précarité énergétique, les causes majeures de cet inconfort sont multiples. Par exemple, une mauvaise isolation dans le logement (41%), une panne de chauffage (24%) ou encore une installation de chauffage jugée comme insuffisante (20%). Il s'agit souvent de signes des difficultés rencontrées par les foyers.
Des aides pour accompagner les ménages
Pour réduire cette situation de précarité, l’Etat a mis en place un certain nombre d’aides. Elles visant à accompagner les foyers précaires et à favoriser les travaux de rénovation énergétique. Par exemple, le chèque énergie qui a été mis en place en 2015. Il permet aux ménages aux revenus les plus faibles de toucher entre 48€ et 277€ d’aides. D’un montant de 150€ en moyenne, le chèque énergie vise particulièrement à aider au paiement des dépenses énergétiques (électricité, gaz, fioul…). Mais il sert également à financer des travaux d’économies d’énergie. 5,3 millions de personnes ont déjà pu bénéficier de ce coup de pouce en 2019.
Pour réaliser des économies d’énergie, s'inscrire dans une démarche de sobriété énergétique et diminuer sa facture sans rogner sur son confort, des solutions gratuites et innovantes existent. Découvrez notamment le dispositif Voltalis pour les particuliers chauffés au tout électrique.